Présentation et prologue Atelier Windels / Benoît 2023-2024
Fiche d’identité
Prénom : Aymard
Nom : de Boëldieu de Maldegem
Âge : 16 ans.
Adresse : près de l’observatoire, la grande villa uccloise de ses parents décédés
Situation familiale : orphelin, une sœur.
Allure physique et habillement : jeune mec aux airs d’intello bourgeois.
Occupation principale : étudiant.
Trois personnages de son entourage :
- Wendy, sa sœur jumelle.
- Mademoiselle Isabella da Silva, 45 ans, gouvernante.
- Jean-Julien de Boëldieu de Maldegem, 55 ans, oncle et tuteur des enfants.
Activités de loisirs :
- Jouer au « petit chimiste ».
- Élever des souris blanches, des crapauds, des araignées, des insectes…
Trois traits de caractère :
- Colérique.
- Entêté.
- Manipulateur.
Sympathique parce que charmeur.
Antipathique parce que effronté.
Choix des cartes : 7 de cœur et 4 de cœur
8 de pique et 5 de pique
Valet de carreau et 2 de carreau
7 de trèfle et 6 de trèfle
Code couleurs : 8, 5, 3, 7, 6, 1, 2, 4
Prologue :
Scène 1.
Musique : « les petits mots d’amour » de Dalida… Sonnerie brutale d’un vieux réveil mécanique !
Aymard :
Je déteste ce réveil qui me surprend à chaque fois ! Pourquoi je n’ai pas une radio comme toi ?
Wendy : (chantonnant sur la chanson)
Tu ne l’entendrais pas ! Tu te couches toujours trop tard…
Aymard :
Pas toi peut-être ?
Wendy :
Mais je m’endors tout de suite, moi…
Aymard :
C’est la nuit que je recueille le plus d’insectes pour mes crapauds et mes araignées !
Wendy :
Grâce au drap blanc que tu as tendu devant un spot dans le jardin, je sais. C’est moche ce drap plein de bestioles et de papillons de nuit…
Aymard :
On file sous la douche ? La totoche va bientôt débarquer…
Wendy :
…et seriner pour la sempiternelle fois avec son accent portugais que « la hora » du petit-déjeuner est sacrée !
Aymard :
Aujourd’hui, elle aura raison de hurler. Cette nuit, j’ai pissé dans la bouilloire de son Darjeeling « bio » et j’ai mis le bocal de mouches pour mes araignées dans le frigo !
Wendy :
Bof ! Tu as fait bien pire…
Aymard :
Je n’étais pas inspiré puisque tu dormais !
Wendy :
Allez, la douche en vitesse, j’ai froid !
Isabella (criant off) :
C’est la hora du petit-déjeuner !
Aymard :
Ouais, ouais, on se sèche et on descend !
Isabella (criant off) :
Vous êtes encore en retard, comme d’habitude !
Wendy :
Je dois faire mes cheveux !
Isabella (criant toujours off) :
Mouiller les cheveux tous les jours, c’est pas bon !
Wendy :
Elle ferait bien de les « mouiller » un peu, ses cheveux si gras que je parie qu’elle ne peut même plus les peigner sans déranger des hordes de poux ! Tiens, voilà où tu peux chercher de la bouffe pour tes bestioles…
Aymard :
Beurk ! Mes bestioles ne mangent pas de la crasse !
Wendy :
Je suis prête, on descend ?
Aymard :
On attaque !
Scène 2.
Aymard :
Mon oncle ne vous a pas dit que vous n’êtes qu’une boniche à notre service ?
Isabella :
Je travaille pour Monsieur de Boëldieu, votre oncle, et je suis là pour vous éviter d’être placés parce que vous avez perdu vos parents !
Aymard :
BONICHE !
Isabella :
Vous êtes très méchant, Monsieur Aymard…
Wendy :
Vous n’avez pas le droit de nous juger, Mademoiselle la boniche ! Boniche ! Boniche !
Isabella :
Je vais devoir informer votre oncle de ce qui se passe ici. J’ai libéré vos mouches dans le jardin et j’ai bien senti que vous aviez uriné dans ma bouilloire…
Aymard :
Il avait donc bon goût, votre thé « bio » ?
Isabella :
J’ai lavé ma théière avant de le faire, Monsieur Aymard !
Aymard :
Dommage ! J’aurais voulu voir votre tête !
Wendy :
Et vous étrangler ! Vous ne seriez pas la première qu’on a réussi à faire fuir !
Isabella :
Votre oncle m’avait prévenue que vous étiez… difficiles parfois ! J’ai travaillé dix ans dans un centre pénitentiaire avant d’être embauchée chez vous…
Wendy :
Déjà souffre-douleur ? C’est votre vocation, on dirait.
Isabella :
J’ai toujours rempli correctement ma mission. Vous pouvez en être sûrs !
Aymard :
Alors, c’est la guerre ouverte ?
Isabella :
La « boniche » n’a jamais plié devant de jeunes « présomptueux » !
Scène 3.
Wendy :
On va s’amuser avec celle-ci !
Aymard :
Plus qu’avec les autres, c’est évident !
Wendy :
Je pense à son mainate… Cette salle bête qui répète tout ce qu’elle entend !
Aymard :
Bonne idée. Tu as encore cette grande poupée en plastique ?
Wendy :
Au grenier ! Tu vas refaire le coup du chat de la gouvernante précédente ?
Aymard :
Oui, son mainate a vécu !
Wendy :
L’enfermer dans la poupée en ne laissant passer que la tête dans le trou à la place du sexe…
Aymard :
Il va s’ouvrir la gorge en se débattant. Ça a bien marché avec le chat, non ?
Wendy :
Oui ! C’était trop rapide à mon goût…
Aymard :
Vrai ! Comment faire durer le plaisir ?
Prologue : 719 mots.